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"Jean-Baptiste Poquelin naquit, à Paris, le 15 janvier 1622. Tout semblait lui présager une existence heureuse et calme ; car il était le fils de Marie Cressé et de Jean Poquelin, tapissier valet de chambre du roi. Élève au collège de Clermont, […] le jeune homme reçut, après ses brillantes études, la survivance de la charge paternelle et accompagna Louis XIII dans quelques-uns de ses voyages.

Trente-deux ans, c'est le nombre d'années qu'il m'a fallu pour mettre un nom sur ma différence. Comment ai-je pu "passer au travers des mailles du filet" durant tout ce temps ? Je vous révèle, au travers de ce récit parsemé d'anecdotes, comment j'ai grandi dans l'ignorance de mon syndrome. Plongez dans mon quotidien et découvrez chacune des étapes clés de mon évolution ainsi que les moyens mis en œuvre pour survivre dans ce monde parfois difficile à appréhender.

En 1833 Musset rencontre George Sand, avec qui il entretiendra une relation passionnelle et tumultueuse, source d'une grande inspiration créatrice. De fait, la douleur est au centre de la créativité de l'auteur, et la souffrance vive qu'il ressent pendant sa relation avec Sand et à la suite de leur séparation lui inspirera plusieurs chefs-d'œuvre.

Onze nouvelles et contes qui peuvent déconcerter par leur diversité. Mais elles montrent que le Musset pillé par les amoureux en mal d'inspiration - "Si je vous le disais, pourtant, que je vous aime, ...brune aux yeux bleus..." - fait place parfois à un auteur qui montre, comme dans Mimi Pinson que son époque était bien éloignée des clichés véhiculés avec le Romantisme.

Séduit par une femme qui cherche à se marier, un homme tombe dans ses filets et épouse malheureusement une personne capricieuse qui ne lui convient pas. Elle veut être la reine des mondaines tandis que lui, veut vivre dans la simplicité.

Le jeune et prodigue Valentin aime deux femmes qui se ressemblent mais sont à des lieues l'une de l'autre dans la société : la veuve Mme Delaunay et la marquise de Parnes, une jeune femme humble et une aristocrate. Jeune homme inconstant, Valentin va devenir l'amant des deux. Mais la question du choix se pose toujours. Laquelle de ces deux femmes va-t-il choisir ? Musset examine avec attention le fonctionnement presque mécanique de Valentin qui balance comme une horloge entre la simplicité et l'élégance du dandy.

Camille, fille de Monsieur et Madame des Arcis, est une très belle enfant. Cependant, elle est née sourde, au grand désespoir de ses parents, et surtout de son père. Par un malheureux hasard, Madame des Arcis meurt noyée et la petite Camille est recueillie par son oncle. Son père refuse de voir celle qui est la cause de tant de chagrins. Grâce à la bienveillance de son oncle, Camille va rencontrer Pierre, sourd lui aussi.

Cela commence comme du Balzac, avec les affaires d'une riche dame de la bourgeoisie parisienne qui voit son capital détourné par sa favorite. Mais le sujet de cette nouvelle de Musset, c'est en fait la jeune Margot, 16 ans, débarquée de sa Beauce natale et qui découvre Paris, et l'amour. Aveuglée par ses sentiments, il lui faut beaucoup de temps et des épreuves difficiles pour découvrir que celui-ci n'est pas forcément synonyme de bonheur, et que la vie peut être plus heureuse avec ceux qui s'accordent mieux avec soi.

Quand Alfred de Musset s'essaye au conte animalier, c'est sa vie et son parcours qu'il raconte au travers de cet oiseau rare qu'est le merle blanc. Les souffrances, les déceptions, les chagrins des poètes en général, et ceux de l'auteur en particulier, y sont présentés gaiement sous des allusions transparentes. Un bestiaire imagé et vivant qu'Alfred de Musset écrivit peu de temps après sa rupture avec George Sand.

Une des nouvelles romantiques qui a fait le renom d'Alfred de Musset. Un jeune homme exalté mais désargenté par un mauvais tour du sort va se jeter au pied du riche financier, père de la demoiselle qu'il adule. Il tente par tout moyen de la conquérir en tentant de retrouver un statut social décent. De déconvenue en difficulté, ses affaires vont de mal en pis. La belle l'aime aussi, et c'est elle qui le sortira de cette ornière. Cet audio est accompagné d'un document annexe se trouvant dans votre bibliothèque après achat.

L'art vaut-il la peine qu'on lui sacrifie sa vie ? Dans la Venise du XVIe siècle, Alfred de Musset nous offre un conte flamboyant. La ville ressort magnifiée au moment de sa splendeur et tout n'est que couleurs et atmosphères.

Frédéric, jeune étudiant en droit de province, s'éprend de sa voisine, Bernerette. L'affaire est facile, c'est une grisette, de ces femmes qui travaillent mais dont le travail n'a "pas d'importance", et qui souvent sont plus faciles à séduire et à embobiner. Seulement voilà, ce qui devait n'être qu'une amourette de passage devient plus profond. Une romance dramatique d'Alfred de Musset, romantique français par excellence de la première moitié du XIXe siècle, fut aussi un dandy débauché.

"C'est bien [...] avec un sourire aux lèvres que nous nous représentons l'aimable femme qui répondait à Charles de Sévigné lui demandant, comment, dans la solitude des Rochers, elle pouvait bien chasser les pensées gris-brun : "mon fils, je mange une beurrée, je chante et je ris". Et elle restera pour bien des gens la personnification de de la belle humeur et de la gaieté, celle que Jules Lemaître appelait, non sans quelque impertinence cavalière, "une grosse blonde réjouie". Hélas cependant, combien la vie lui avait souvent été cruelle !"

"Le dégoût du monde saisit rapidement l'âme de Pascal. Il se préparait à quitter cette société frivole : un accident terrible lui fit hâter la rupture. Miraculeusement sauvé sur le Pont de Neuilly, au moment où ses chevaux affolés l'entrainaient vers la Seine, il abandonne ses compagnons de plaisir et se retire auprès de ces Messieurs de Port-Royal, après avoir eu une vision célèbre, le 23 novembre 1654, vers minuit."

"En 1643, à l'Hôtel de Rambouillet, les habitués de ce cercle mondain étaient réunis pour entendre un jeune écolier du collège de Navarre qui devrait prêcher. On lui proposa un sujet ; on le laissa méditer quelque temps et il parla. Le succès de ce débutant fut complet…"

"Jean de La Fontaine naquit à Château-Thierry, en Champagne, le 7 juillet 1621. Son père Charles, qui était maître des eaux et forêts, avait épousé la fille d'un bailli de Coulommiers. Le futur poète fut donc introduit tout jeune dans la meilleure société de la province et fit ses études au collège de Reims avec les enfants des bonnes familles champenoises. Quand il en sortit à l'âge de dix-neuf ans, nul n'aurait pu prévoir qu'il s'occuperait un jour de littérature et de poésie."

"Le 6 juin 1606, naquit à Rouen celui qui fut l'auteur de tant de chefs d'œuvres et qu'on a surnommé "Le père de la tragédie". Bien qu'il eût acheté la charge d'avocat général […] on prétend qu'il plaida peu. Ce qui est certain, c'est qu'en compulsant les dossiers et les paperasses poudreuses il rima des alexandrins […]".

"En 1660, parmi les poésies qui furent faites pour célébrer le mariage de Louis XIV, on remarqua beaucoup une ode intitulée "La nymphe de la Seine". Chapelain, dont nous pouvons dire qu'il était alors le ministre des finances et de la littérature manda près de lui l'auteur de ces vers et fut tout surpris de voir un jeune homme d'une vingtaine d'années. Il le félicita pour son précoce talent et lui compta cent louis de la part du monarque. Le poète qui était honoré de tant de faveur s'appelait Jean Racine et il allait illustrer son nom par des chefs-d'œuvre immortels.

"Celui-là est un bon garçon, qui ne dira jamais de mal de personne !". Ainsi parlait le brave greffier Gilles Boileau en désignant le petit "Colin", ou Nicolas, au milieu de ses seize enfants. Et l'on peut bien certifier que jamais un père ne se trompa plus complètement sur le caractère et la vocation de son fils.

"Michel Eyquem, plus tard seigneur de Montaigne, naquit" entre onze heures et midi, le dernier jour de février 1533". Bien qu'il ait souvent tiré vanité de son origine, il descendait de riches négociants de Bordeaux. Mais, vers la fin du XVème siècle, son bisaïeul Ramon Eyquem acquit le fief et le château de Montaigne, et ce marchand de poisson salé fit son entrée dans la noblesse… "