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La désobéissance civile
- Narrated by: Nicolas Planchais
- Length: 1 hr and 4 mins
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Summary
La résistance et la désobéissance civile ? Un sujet toujours d'actualité. De nos jours, les Indignés, les Anonymous, les Zadistes et tant d'autres citoyens engagés et parfois révoltés veulent exprimer leurs convictions citoyennes en s'affranchissant des traditionnels relais politiques, dans un désir de démocratie directe engagée.
Tous ces collectifs engagés sont des descendants spirituels de La désobéissance civile, un essai de Henry David Thoreau publié en 1849. Thoreau écrit sur le thème de la désobéissance civile en se fondant sur son expérience personnelle. En juillet 1846, il est emprisonné pour n'avoir pas, volontairement, payé un impôt à l'État américain. D'après lui, l'Etat ne représentait pas ses convictions : notamment en faisant la guerre contre le Mexique et en soutenant à l'époque l'esclavage, dans les Etats du Sud. Il ne passe qu'une nuit en prison, car son entourage paie la caution, ce qui le rend furieux.
Avec le Discours de la servitude volontaire d'Étienne de La Boétie, La désobéissance civile est un ouvrage fondateur du concept de désobéissance civile. "Le gouvernement le meilleur est celui qui gouverne le moins", voilà la citation la plus représentative de la pensée d'Henry Thoreau. Les citoyens doivent-ils obéir à des décisions que tout désigne comme des "lois injustes" ? Nombreux sont les grands penseurs et les mouvements de citoyens à avoir répondu "non". Ce "non" est à l'origine de la désobéissance civile qui encourage à refuser d'obéir à une loi injuste et à chercher à changer cette loi par des moyens non-violents. Pratiquement tous les philosophes politiques ont proclamé que les lois injustes n'étaient pas contraignantes et ont prôné. Parmi eux, citons saint Thomas d'Aquin, Mahatma Gandhi et Martin Luther King Jr. Cette idée était déjà présente chez saint Augustin quand il déclarait qu'"une loi injuste n'avait rien d'une loi".
Tous ces collectifs engagés sont des descendants spirituels de La désobéissance civile, un essai de Henry David Thoreau publié en 1849. Thoreau écrit sur le thème de la désobéissance civile en se fondant sur son expérience personnelle. En juillet 1846, il est emprisonné pour n'avoir pas, volontairement, payé un impôt à l'État américain. D'après lui, l'Etat ne représentait pas ses convictions : notamment en faisant la guerre contre le Mexique et en soutenant à l'époque l'esclavage, dans les Etats du Sud. Il ne passe qu'une nuit en prison, car son entourage paie la caution, ce qui le rend furieux.
Avec le Discours de la servitude volontaire d'Étienne de La Boétie, La désobéissance civile est un ouvrage fondateur du concept de désobéissance civile. "Le gouvernement le meilleur est celui qui gouverne le moins", voilà la citation la plus représentative de la pensée d'Henry Thoreau. Les citoyens doivent-ils obéir à des décisions que tout désigne comme des "lois injustes" ? Nombreux sont les grands penseurs et les mouvements de citoyens à avoir répondu "non". Ce "non" est à l'origine de la désobéissance civile qui encourage à refuser d'obéir à une loi injuste et à chercher à changer cette loi par des moyens non-violents. Pratiquement tous les philosophes politiques ont proclamé que les lois injustes n'étaient pas contraignantes et ont prôné. Parmi eux, citons saint Thomas d'Aquin, Mahatma Gandhi et Martin Luther King Jr. Cette idée était déjà présente chez saint Augustin quand il déclarait qu'"une loi injuste n'avait rien d'une loi".
©Domaine public (P)2014 Compagnie du Savoir
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